Déclaration sur les élections en Ancienne République yougoslave de Macédoine

Les élections du 11 décembre donneront au people de l’Ancienne République yougoslave de Macédoine (ARYM) la possibilité d’un nouveau départ, et permettront l’union de toutes les forces démocratiques. Et encore plus, cela offrira aux citoyens d’ARYM la possibilité de choisir quel avenir ils veulent pour leur pays.

Des élections libres et équitables sont la pierre angulaire d’Etats stables démocratiquement. Ces principes sont non négociables et doivent être respectés par toutes les forces politiques.

Retrouvez ici notre communiqué de presse commun avec 7 autres organisations politiques de jeunesse européennes : EFAy- European Free Alliance Youth; FYEG- Federation of Young European Greens; IFLRY- International Federation of Liberal Youth; IUSY- International Union of Socialist Youth; JEF- Young European Federalists; LYMEC- European Liberal Youth; and YES- Young European Socialists.

Un pass InterRail gratuit pour les jeunes Européens : une proposition mal orientée

Suite à l’appui récent des députés européens à une modification du budget de l’Union européenne qui garantirait le financement de cette initiative, les Jeunes Démocrates Européens expriment leur réticence vis à vis de cette proposition.

Violeta Bulc, Commissaire européenne chargée des transports, a récemment déclaré au Parlement européen qu’elle était prête à soutenir l’idée d’offrir gratuitement des pass InterRail à tous les jeunes adultes âgés de dix-huit ans, suscitant une vague d’enthousiasme parmi les députés européens et les responsables bruxellois. Ces billets, qui permettent à leurs détenteurs de voyager en train librement en Europe pendant un certain nombre de semaines, sont rapidement devenus depuis leur création des objets familiers pour les jeunes Européens. L’objectif d’une telle mesure est clair: améliorer la mobilité des jeunes et renforcer le sentiment européen parmi les nouvelles générations. Toutefois, si ce projet peut paraître attrayant, nous ne le considérons ni comme un instrument légitime, ni comme un moyen efficace de lutter contre l’euroscepticisme et d’accroître la mobilité des jeunes.

D’abord et avant tout, mettre en œuvre cette idée serait extrêmement coûteux. Les estimations varient de 1,5 à 3 milliards d’euros, soit entre 1 et 2% du budget de l’UE, à un moment où ce budget est précisément l’objet de négociations houleuses et se trouve soumis à une pression plus forte en raison de l’impact financier du Brexit. Quel programme sera amputé pour financer ce généreux plan ? Ces questions restent en suspens.

Ce n’est pas que le renforcement de l’identité européenne ne vaille pas quelques milliards, cela ne fait aucun doute. Mais on peut douter qu’offrir des billets InterRail soit le meilleur moyen de relancer l’amour pour l’UE parmi les jeunes. Les voyages fréquents à travers l’Europe sont déjà une réalité pour nombre d’entre eux précisément grâce à InterRail et aux vols low cost. Cet argent serait mieux utilisé pour aider le programme Erasmus dont le financement a été menacé ces dernières années et qui reste inaccessible à de nombreux étudiants. Cet argent pourrait également être utilisé pour le programme d’apprentissage Erasmus, présenté par notre eurodéputé Jean Arthuis.

Mais cette idée est aussi problématique sur le plan politique. Est-ce vraiment le rôle d’un gouvernement d’offrir des voyages gratuits avec l’argent des contribuables? Et même si c’était le cas, serait-ce le rôle de l’Union européenne? Si quelque chose doit être fait pour aider les moins favorisés à découvrir leur continent, il semble que les gouvernements nationaux soient parfaitement capables et plus à même de mener une telle politique. À un moment où le ressentiment pour l’Union atteint des niveaux records, où celle-ci est considérée comme une institution hors-sol et dépensière,  il n’est pas utile de donner raison à ses détracteurs.

De plus, l’UE dispose de meilleurs outils pour rendre les déplacements plus faciles et moins coûteux pour tous les citoyens européens. Il pourrait poursuivre l’ouverture du réseau ferroviaire européen à la concurrence, en particulier les lignes internationales, actuellement bloquée. Si l’UE cherche à accroître la mobilité dans son ensemble, elle devrait continuer à abattre les frontières sur le continent.

Ce projet est simplement démagogique et clientéliste. Il n’est pas bon de chercher à acheter l’amour et le soutien des électeurs avec des cadeaux. Il est ridicule de s’attendre à obtenir le respect des jeunes en leur offrant un voyage pour explorer les merveilles de l’Europe. Les jeunes sont parfaitement capables de comprendre rationnellement pourquoi l’UE est si importante dans leur vie et pour leur avenir.

L’UE est une histoire extraordinaire qui a fait plus que n’importe quelle autre institution pour relier les peuples européens, et c’est précisément pourquoi elle devrait abandonner cette idée qui sape sa crédibilité.  Nous croyons que des solutions à long terme et des changements profonds dans les politiques de l’UE sont le seul moyen d’apporter les moyens nécessaires à la jeunesse européenne pour gagner son autonomie et adopter son identité européenne.

Vincent Delhomme

Cet article est la traduction d’un article en anglais initialement publié sur le blog du Collège d’Europe par notre Secrétaire Général : https://blog.coleurope.eu/2016/10/14/free-passes-for-interrail/

Picture: MSc Utrecht

 

Hongrie : un nouveau coup dur porté au pluralisme et à la démocratie !

Nepszabadsag, principal journal indépendant en Hongrie, a récemment été racheté par une entreprise appartenant à un ami et protégé du Premier ministre Hongrois, Viktor Orban. Le journal avait suspendu sa publication il y a plus de deux semaines officiellement en raison de  problèmes financiers et selon l’équipe éditorial, à cause de pression du gouvernement.

Cette opération va nuire un peu plus à la diversité de la presse dans le pays et renforcer le contrôle du gouvernement Orban sur les médias hongrois. C’est un nouveau coup dur porté au pluralisme et à la démocratie, deux valeurs menacées depuis que Viktor Orban est arrivé au pouvoir en 2010 en promettant d’instaurer une démocratie “illibérale”.

Pour l’Europe, et en particulier pour les partenaires de Viktor Orban issus des rangs du Parti Populaire Européen, il est temps de réagir et d’exprimer clairement leurs critiques envers la politique rétrograde que celui-ci impose à son pays. Il est temps de défendre les valeurs que nous Européens mettons au premier plan de nos Traités fondateurs, la démocratie, la diversité et le pluralisme, à un moment où ceux-ci sont attaqués à travers le continent.

Pour nous, Jeunes Démocrates Européens, l’Union européenne ne doit jamais être et ne sera jamais seulement un club d’intérêt économique, mais un engagement vers toujours plus de démocratie et de protection pour les citoyens dont le pays tente de restreindre les libertés fondamentales.

Les Jeunes Démocrates Européens en action !

A la suite de leur Congrès tenu à Paris le 1er octobre 2016, les Jeunes Démocrates Européens ont élu un nouveau Bureau pour un mandat de deux ans mené par : Antoine Carette comme Président, Vincent Delhomme comme Secrétaire Général, Begona Garteizaurrecoa comme Porte-parole, et Bettina Schwarz comme trésorière.

Venus de plus de quinze pays européens, les délégués et invités ont notamment débattu du besoin d’une implication plus forte des citoyens dans l’Union Européenne et des conséquences potentielles du Brexit. Antoine Carette, Président nouvellement élu, a fait remarquer que : « Les élections européennes doivent avoir un visage humain et être menées par des listes transnationales, comme le défend notamment Guy VERHOFSTADT. »

A cette occasion, une nouvelle organisation en Grèce a rejoint les Jeunes Démocrates Européens : les Jeunes de l’Union des Centristes (Νεολαία Ένωσης Κεντρώων), dont le parti a récemment fait son entrée au Parlement grec. Les Jeunes Démocrates Européens comptent désormais onze organisations membres dans neuf pays européens.

Les Jeunes Démocrates Européens sont la branche jeune du Parti Démocrate Européen et une des branches jeunes du groupe parlementaire ADLE. Le Parti Démocrate Européen est un des partis politiques européens officiellement reconnus par le Parlement européen.

Fondés en 2007, les Jeunes Démocrates Européens ont pour but principal l’établissement d’une Union européenne plus forte et plus intégrée dont ils défendent les valeurs cardinales : démocratie, liberté, égalité et solidarité. Ils promeuvent la participation de la jeunesse et se battent pour les défis auxquels ils font face comme l’emploi et la mobilité. Ils combattent le populisme et l’extrémisme sous toutes leurs formes.

Post-Brexit: Vers un projet fort et rassembleur pour l’UE !

Nous sommes les témoins d’une triste époque où la génération la plus âgée de britanniques a décidé du devenir des générations futures. Nous, les Jeunes Démocrates Européens (YDE) étions contre le Brexit du début jusqu’à la toute fin, mais il est temps maintenant d’aller de l’avant et nous devons aussi être prêts à aider nos amis britanniques qui souhaitent rester dans l’Union Européenne.

C’est aussi le moment de la réflexion sur l’avenir de l’Union européenne : nous devons changer le système actuel, en renforçant la collaboration et en s’attaquant au déficit démocratique pour construire une union plus démocratique et plus attrayante. Utilisons cette impulsion pour encourager l’intégration européenne et travaillons ensemble pour un projet fort et rassembleur.

Nous ne devons pas craindre l’activisme politique et devons avoir pour but un avenir meilleur et nous devons impliquer de nouveau nos sociétés en leur rappelant les vertus du dialogue et de la civilité ainsi que les bénéfices de l’Union européenne qui apporta la paix à un continent déchiré par la guerre.a

Young Democrats for Europe (YDE)
Jeunes Democrates Europeens (JDE)
YDE est l’aile jeunesse du parti européen. Nous acceptons le rôle clé des principes démocratiques, souligné dans le traité de Lisbonne et inscrit dans nos convictions politiques: démocratie, liberté, égalité, participation, durabilité et solidarité.

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