Bonjour. Vous avez été élu au sein du bureau des Jeunes démocrates européens lors du dernier Congrès du mouvement à Bilbao en Septembre. Pour vous, l’Europe doit montrer son visage, alors dites-nous qui vous êtes et ce que vous faites…
Pouvez-vous vous présenter et nous dire en quelques mots quels sont votre parcours et vos engagements politiques locaux ?
Bonjour à tous, je m’appelle Pierre Bornand et je viens de fêter mes 23 printemps. Parisien de toujours mais certainement pas d’origine, j’y vis encore aujourd’hui, même si je connais presque mieux le Tarn et la Savoie où vivent ma famille et mes grands-parents. Parisien par défaut et banlieusard de surcroit, je mesure l’importance de la décentralisation portée par notre famille politique au Centre. Celle-ci a permis de redonner de la liberté à nos régions françaises, et de développer la France de manière plus équilibrée et respectueuse des identités multiples qui composent notre République.
Mon engagement politique trouve sa source dans mes études, à Sciences Po Paris, où j’ai été séduit par le Centre et l’engagement qui est celui de ses dirigeants. D’abord au Nouveau Centre puis à la Force Européenne Démocrate, j’ai ensuite rejoint l’Union des Démocrates et Indépendants (UDI), fondée en 2012 autour de Jean-Louis Borloo.
J’ai eu la chance de prendre des responsabilités dans mes différents mouvements et en premier lieu au niveau étudiant, puisque j’ai été élu et réélu administrateur de Sciences Po à deux reprises. Président d’une association étudiante, j’ai pu lancer de nombreux projets que j’estimais justes et responsables pour mon école alors que celle-ci traversait une période troublée par le décès de notre directeur. C’est une joie pour moi de mesurer le travail accompli et les projets que nous avons encore à l’UDI concernant les universités et les grandes écoles.
Au-delà de Sciences Po, j’ai également pu contribuer à la mise en place des Jeunes UDI dans nos territoires et nos belles régions de France. Demain, je continuerai avec plaisir à structurer notre mouvement au sein de l’équipe nationale des Jeunes UDI, avec l’ensemble des talents que comptent nos fédérations de France, d’Outremer et d’Europe.
Enfin, il y a peu, j’ai fait partie de l’équipe de campagne de Jean-Christophe Lagarde pour la présidence de notre mouvement politique et je sais qu’il saura incarner, comme nouveau président de l’UDI, le nouveau visage du Centre en France.
Au-delà de votre engagement civique, pouvez-vous nous dire quels sont vos occupations/loisirs favoris ?
J’aime faire la fête, et pour montrer que tous les centristes ne sont pas ennuyeux et tristes, les gens qui me connaissent et la personne qui partage ma vie savent que je sais m’amuser. J’ai également pratiqué l’équitation pendant une dizaine d’année, même si ma nouvelle vie professionnelle au sein d’une collectivité locale m’en donne moins le temps désormais.
Membre des Jeunes Européens et d’AIDES, je connais également l’importance qui est celle de l’engagement militant et citoyen.
L’équipe élue, largement renouvelée autour de Miroslava CALEGARI, est au travail depuis bientôt 3 mois. Pouvez-vous nous indiquer les raisons de votre engagement au sein du mouvement et votre mission au sein de cette équipe ?
Si mon engagement pour une Europe fédérale ne date pas d’hier, celui au niveau des Jeunes Démocrates Européens s’est d’abord fait par hasard. Ayant été délégué par mon mouvement politique pour piloter notre adhésion au sein des YDE, j’ai pu voir l’immense potentiel de ce mouvement, je me suis attaché à sa structure et à l’ensemble des personnes qui la font vivre et finalement j’y suis resté et ai été élu. Je suis aujourd’hui Vice-président des YDE en charge des partenariats et des nouveaux membres et j’ai l’importante mission, avec la fantastique équipe qui m’entoure, de continuer à développer notre mouvement dans de nouveaux pays européens afin de porter haut et fort la voix du Centre et des démocrates européens.
Je crois fermement que nous avons besoin de continuer à faire la pédagogie de l’Europe, à la faire vivre et à la faire vivre partout, y compris dans les territoires où elle est menacée par les populistes (qu’ils s’agissent de territoires ruraux ou urbains en déshérence). Si tout n’est pas rose, et si nous ne sommes pas des euro-béats comme le rappelle souvent Guy Verhofstadt, il faut néanmoins se rendre compte de tout ce que fait l’Europe pour les citoyens. A cet effet, il nous faut construire un véritable « réseau des européens » pour lutter contre les démagogues et ce que nous attachons à faire avec les YDE dans les 28 pays de l’Union et même au-delà, au côté de nos amis du LYMEC.
Enfin, selon vous, quelle devrait être la priorité de l’Europe et des YDE ces 2 prochaines années ?
Pour moi, l’Europe doit se simplifier, parler plus directement aux peuples européens et se saisir de véritables sujets politiques. Trop souvent, on entend dire que l’Europe c’est compliqué, c’est abstrait, c’est loin et c’est technocratique. Pourtant si aujourd’hui l’Europe ne s’occupe que de normes techniques c’est avant tout parce que les Etats ne lui donnent que cela à faire ! Pourtant quand l’Europe agit et aide les projets, les Etats n’en font pas la publicité.
Il faut que les YDE soient, à leur niveau, les militants d’une Europe conquérante, une Europe qui agit et une Europe qui ose. Il faut que nous formions les militants de nos mouvements membres pour qu’ils puissent montrer que l’Europe fait beaucoup plus pour nous que ce que les citoyens n’imaginent ou que ce que les responsables ne disent.