Conseil JDE – Mars 2014 : les élections européennes comme objectif

Du 27 février au 1er mars 2014, des délégations des Jeunes Démocrates Européens (YDE) se sont rencontrées à Bruxelles et ont participé au Conseil du PDE (Parti Démocrate Européen). Pendant ce Conseil, le manifeste pour les élections européennes a été approuvé à l’unanimité. Ce manifeste promeut une Europe plus unie et plus forte. De nouveaux membres ont rejoint notre parti dont 2 membres des “Freie Wähler” (Électeurs Libres) allemands.

Cet évènement a été l’occasion de rassembler des jeunes des partis du PDE. Un conseil des JDE a d’ailleurs été organisé, au cours duquel ont été discutés les projets et la future stratégie à adopter pour les élections européennes à venir.

L’un des projets s’appelle : « 10 ans pour 10 pays au sein de l’Union européenne ». Le 1er Mai sera le 10ème anniversaire du plus grand élargissement que l’Union Européenne ait jamais connu. Dans ce cadre, nous avons donc commencé à interroger des jeunes de ces pays sur leur sentiment après 10 ans passés dans l’Union européenne. Ce questionnaire est disponible en Slovaque, Polonais, Grec et en Anglais. Mais ce n’est qu’un début ! Suivez-nous pour rester informés de nos dernières news, évènements et projets.

Ça bouge chez les démocrates pour les européennes

YDE Conseil 1Les 1er et 2 décembre derniers s’est tenu à Rome le Congrès du Parti démocrate Européen (PDE/EDP), réunissant des délégations issues des partis démocrates européens et membres de l’Alliance des démocrates et libéraux européens  (ADLE) au Parlement européen. Parmi ces délégations étaient présents en tant qu’invités des membres jeunes de l’UDI, démontrant la volonté de rapprochement des partis centristes français pour les prochaines élections européennes. More…

Le local au service de l’Europe

YDE_weekend_in_StrasbourgStrasbourg a marqué une nouvelle étape pour les Jeunes Démocrates Européens dans leur cycle de réflexion après la problématique de l’emploi des Jeunes à Paris en novembre et à Kosice, Slovaquie en décembre. Lors d’une journée de travail sur l’Europe au cœur d’une des capitales européennes, les Jeunes Démocrates et les Jeunes Forces Démocrates ont accueilli les délégations européennes des Jeunes Démocrates Européens (jeunes du Parti Démocrate Européen) le samedi 14 décembre. Les futures élections européennes ont été au cœur des préoccupations sous différents angles : l’apport du local et de la jeunesse. More…

Une Europe pour l’Emploi des Jeunes!

yde-table-ronde-youth-employmentSamedi 16 et dimanche 17 novembre 2013, les Jeunes Démocrates et les Jeunes Forces Démocrates ont accueilli les délégations européennes des Jeunes Démocrates Européens (jeunes du Parti Démocrate Européen), pour un week-end de travail consacré à l’Emploi des Jeunes et l’Europe, quelques jours après le sommet international de Paris qui a réuni sur ce même thème les chefs de d’Etats et de gouvernements européens.

L’Emploi des jeunes est notre priorité, comme celle d’un grand nombre de nos concitoyens, et nous savons que l’Europe est le cadre pertinent pour le favoriser. More…

Que l’initiative citoyenne européenne ne soit pas une blague de plus !

C’était il y a un an : le 1er avril 2012, le Règlement ouvrant la voie à l’initiative citoyenne européenne entrait en vigueur, fondant un nouvel outil de démocratie participative à l’échelle de l’Union européenne. Les élections des représentants des peuples européens au sein du Parlement européen ne déplacent pas les foules, l’abstention est élevée dans un grand nombre de pays. La démocratie participative, absente ou réduite dans un certain nombre de pays de l’Union peut être un facteur important d’implication des citoyens dans les choix politiques européens. L’initiative citoyenne européenne ou ICE découle ainsi de la volonté de répondre au défi démocratique en Europe, de compléter la démocratie parlementaire, représentative, d’outils de participation citoyenne. Sur le papier, c’est bien, c’est beau : comment aller au-delà de la simple queue de poisson?

L’initiative citoyenne constitue une nouvelle forme de participation politique, plus directe, à destination des citoyens. C’est la possibilité pour au moins un million de citoyens européens, en provenance d’au minimum un quart des États membres, d’inviter la Commission européenne à faire une proposition sur un sujet qui leur tient à cœur et relevant de la compétence de l’Union. Parallèlement à la légitimité du suffrage universel direct de l’élection au Parlement européen, et de la légitimité indirecte de l’élection nationale des chefs d’État et de gouvernement siégeant au Conseil européen, peut-on améliorer la légitimité participative ?

Un an après, quel bilan tirer de cette initiative citoyenne ? L’initiative citoyenne est aujourd’hui freinée, aussi bien par les institutions européennes que par les États membres.

Les institutions européennes font preuve d’un manque de volonté politique à l’égard de l’initiative citoyenne, comme les problèmes techniques de collecte des signatures en ligne, résolus avec retard, l’exposent. Rappelons qu’il fallut l’intervention de députés européens pour que la Commission mette en oeuvre une solution d’hébergement sur ses serveurs pour les premières initiatives citoyennes : laisser peser sur ces dernières ce coût de plusieurs dizaines de milliers d’euros revenait à fonder la démocratie sur les moyens financiers de certains, ce qui était contraire à la vision des Jeunes Démocrates.

Les premières initiatives citoyennes n’ont pas permis de contribuer à créer un véritable espace public européen : leurs défenseurs risquent de s’exprimer dans le vide. Notons qu’affecter à l’Année européenne des citoyens en 2013 l’un des plus faibles budgets de toutes les années européennes n’aide certes pas, tout comme la coordination difficile entre les initiatives citoyennes et l’Année européenne des citoyens. C’est ainsi manquer une belle occasion de coordonner les efforts vers un but commun…

La main-mise que les gouvernements nationaux conservent sur les initiatives citoyennes ne joue pas non plus dans le bon sens. La procédure, longue et complexe, reste maîtrisée par les États membres : c’est au niveau national que les signatures récoltées sont contrôlées, avant que la Commission ne se prononce sur le fond de l’initiative citoyenne. Il n’y a pas d’harmonisation européenne de la procédure : les exigences d’authentification ne sont pas les mêmes d’un État membre à l’autre, tout comme les conditions d’accès à la signature (être majeur, soit 16 ans en Autriche contre 18 ans ailleurs). Plus grave : certains Européens ne peuvent tout simplement pas soutenir une initiative. Un Irlandais, un Britannique ou un Néerlandais ne peut ainsi pas signer s’il réside à l’étranger ; certains États comme l’Italie ou l’Espagne refusent le droit de signer dans leur pays aux citoyens européens issus d’un autre État membre. L’Union européenne est une union de peuples, héritière de constructions politiques, de traditions nationales parfois différentes. Il est néanmoins regrettable que de tels obstacles limitent la capacité des initiatives citoyennes à promouvoir la participation politique des citoyens au débat européen dans un espace politique commun.

Une Europe politique dans les mains des citoyens

Les Jeunes Démocrates souhaitent dès lors que l’initiative citoyenne serve comme véritable outil de création d’un espace public européen. Une harmonisation des procédures et critères en vigueur au niveau national en est une première étape, importante : dans une Union européenne accordant les mêmes droits et les mêmes devoirs à l’ensemble de ses citoyens, ces mêmes citoyens doivent avoir les mêmes possibilités de contribuer à cet outil de démocratie participative.

Les outils de démocratie participative européenne que sont la pétition ou l’initiative citoyenne doivent être mieux reconnus et plus visibles dans les États membres et à l’échelle européenne, dans les lieux de démocratie notamment locale, dans la presse. Les initiatives citoyennes à elles seules ne créeront pas un espace public européen, mais nous avons besoin d’un ensemble d’outils de démocratie participative.

Les Français ont bien souvent, à tort ou à raison, le sentiment que la prise de décision européenne leur échappe, que les représentants élus pour exercer le pouvoir politique sont obligés de le faire hors de France pour réussir. L’initiative citoyenne doit offrir aux citoyens la possibilité d’exprimer leurs attentes, notamment en temps de crise économique prolongée et d’exercer leur souveraineté.

Les Jeunes Démocrates soutiennent que la démocratie européenne est possible et souhaitable : il s’agit d’une question de volonté politique pour assumer notre avenir commun. Ce ne sont pas les Français ou les Allemands seuls qui décident des politiques européennes, mais les citoyens de l’Union qui expriment collectivement leur voix et leurs attentes. Les décisions européennes, et plus généralement les décisions politiques, qui ont un impact sur la vie et le bien-être des citoyens, ne doivent pas être prises “hors-sol”. Aux responsables politiques nationaux et européens de les entendre et de les prendre en compte.

Membres du Bureau national des Jeunes Démocrates : Marie-Sixte Imbert, Mathieu Camescasse, Antoine Carette, John Anderson Colorado et Charles Coudoré

Contacts presse :
– Thomas Friang, Président des Jeunes Démocrates : thomas.friang@jeunes-democrates.org, 06 79 21 45 51
– Romain Cherrier, Directeur de la communication des Jeunes Démocrates : romain.cherrier@jeunes-democrates.org, 06 83 63 11 00

Young Democrats for Europe (YDE)
Jeunes Democrates Europeens (JDE)
YDE est l’aile jeunesse du parti européen. Nous acceptons le rôle clé des principes démocratiques, souligné dans le traité de Lisbonne et inscrit dans nos convictions politiques: démocratie, liberté, égalité, participation, durabilité et solidarité.

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