22 janvier : Anniversaire de l’amitié franco-allemande

Le 22 janvier 1963, plusieurs siècles de guerres et d’inimitié au coeur même de l’Europe sont destinés à prendre fin. Charles de Gaulle et Konrad Adenauer signent le Traité de l’Elysée à Paris, et transforment une rivalité ancienne en amitié durable. Au cours des 52 années qui suivirent, le respect franco-allemand s’accrut avec le temps. Cette amitié est essentielle, non seulement pour ces deux Nations, mais également pour l’Europe entière. L’Allemagne et la France sont toujours activement engagées dans l’impulsion de l’intégration européenne – l’UE sans ces deux Etats serait inconcevable pour beaucoup. C’est pourquoi le siège du Parlement européen se situe à Strasbourg, précisément à la frontière franco-allemande.

Le 13 novembre 2015 fut une journée sombre dans l’histoire franco-allemande. Tandis que les Parisiens se divertissaient au restaurant, que les touristes se baladaient et que 80 000 supporters de football suivaient avec passion le match de football entre la France et l’Allemagne, la capitale hexagonale fut le théâtre de l’une des pires attaques terroristes qu’elle ait jamais connues. Au milieu du deuil, de la colère, des questionnements, du désespoir et de la compassion, l’amitié franco-allemande se solidifia plus que jamais dans l’histoire de cette relation. Combien de citoyens parisiens ouvrirent leurs portes afin d’offrir un refuge aux supporters de football de ces deux pays ? L’Allemagne exprima également à plusieurs reprises ses condoléances. Après ces terribles attentats, la France et l’Allemagne se rapprochèrent encore davantage. Ces deux nations sont aujourd’hui encore plus engagées ensemble pour la paix et l’amitié, entre elles comme au sein de l’Europe et du monde.

Bettina Schwarz

(Photo: Mark_K_)

Prenons la parole sur l’avenir de l’Europe !

Les Jeunes Démocrates Européens ont participé nombreux aux Rencontres Européennes de la Jeunesse, organisées par le Parlement européen à Strasbourg.

Une génération européenne en manque de temps de parole

A maintenant quelques jours du scrutin, il est un enseignement qu’il faudra tirer de cette campagne européenne. Alors que, ces derniers mois, les mots de frontières, euroscepticisme, sortie de l’euro, n’ont cessé de parcourir les débats et les Une des médias, il y a cependant quelque chose que nous ne pouvons nier, c’est l’existence d’une conscience européenne auprès des jeunes générations d’aujourd’hui.

Notre génération totalement interconnectée, qui se construit d’années en années, et qui s’inquiète de son avenir, ne souhaite que s’exprimer d’elle-même mais peine à se faire entendre dans la sphère publique. Elle rêve de pouvoir s’exprimer. Durant 3 jours, le Parlement européen lui a donné cette occasion.

En effet, cette année, les célébrations de la fête de l’Europe du 9 mai ont revêtu un aspect particulier pour beaucoup de jeunes en Europe.

Ce sont environ 5 000 jeunes des 28 pays de l’Union européenne et au-delà qui se sont envolés vers Strasbourg pour participer aux Rencontres Européennes de la Jeunesse organisées par le Parlement européen du 9 au 11 mai dernier. Cet événement fut l’occasion d’échanger, de partager la vision qu’ont les jeunes générations actuelles de l’Europe et de son futur.

Sans langue de bois, les grands sujets tels que le chômage, la mobilité, la révolution numérique, la participation des jeunes à la vie citoyenne ont été débattus lors d’une centaine d’activités organisées en ateliers, conférences, labos d’idées, le tout en présence d’intellectuels, personnalité de la société civile, ou encore responsables au sein des institutions européennes.

Les participants ont eu également droit de prendre place au sein de l’hémicycle sur les sièges habituellement réservés aux parlementaires pour écouter et intervenir au cours de conférences en présence de personnalités politique parlementaires. Cet événement fut tout simplement l’occasion pour toute une génération européenne de prendre la parole, et ceux-ci ne l’ont pas lâchée au moment où la vice-présidente du Parlement européen a demandé à une assemblée pleine à craquer, de s’exprimer sur leur ressenti vis-à-vis de leur avenir et des valeurs qu’ils souhaiteraient retrouver au sein de l’espace européen. Beaucoup se sont exprimés sur leur vision de la politique européenne actuelle, ce qu’ils ressentent pour leur avenir selon leurs opinions personnelles qui finalement se sont retrouvés tout au long de ce weekend européen. Démontrant sa sensibilisation aux enjeux européens, les participants ne se sont pas privés évidemment de critiquer, de reprocher les lacunes des institutions, le manque de volonté politique des Etats membres.

Nous saluons cette ouverture initiée par le Parlement européen. Peu de Parlements nationaux auraient ouvert ses portes et laisser des participants jeunes s’asseoir en plein hémicycle dans les sièges habituellement réservés aux parlementaires.

Ce weekend a permis également à toute une agora d’associations internationales de converser avec toutes ces nationalités représentées mais totalement connectées entre elles. Car aujourd’hui, il n’est plus question de frontières ni de barrière de la langue entre les jeunes de l’Europe. Cela a ainsi permis de mettre en lumière les apports concrets et pratiques de la construction européenne par exemple concernant la mobilité. Sans le développement des réseaux de transports européens et l’abolition des visas, il aurait tellement compliqué de demander à tous cette jeune génération venant des 4 coins de l’Europe de rallier une ville comme Strasbourg. Cela donne une idée du potentiel européen qu’il reste à développer. Car ce weekend, c’est bien toute une génération, ouverte sur le monde et sur les autres, qui s’est donnée rendez-vous pour un avenir correct qui ne sera possible seulement dans une Europe construite sur ces fondations générationnelles.

Là est l’aspect fondamental de ces rencontres de la jeunesse. Du Portugal à la Lituanie, de la Suède à la Grèce en passant par la Slovaquie ou l’Allemagne, cette génération a montré qu’elle est préoccupée par des thématiques réellement communes qui se traduisent par les problématiques d’une sécurité sociale européenne, des frais universitaires communs notamment. Ces thèmes traversent l’ensemble des esprits, quand on observe les retours d’ateliers ou de discussions avec des responsables institutionnelles.

Dépassant les clivages, la seule question à laquelle finalement devront répondre les citoyens lors du scrutin des 22-23-24-25 mai est quel type de d’Europe ils souhaitent. Un tel événement ne peut que démontrer que vouloir se priver d’Europe serait doublement préjudiciable car c’est toute une génération, connectée au niveau d’un continent et tout son potentiel, qui se retrouvaient détruits.

Charles Coudoré
Vice-Président des Jeunes Démocrates Européens

Le local au service de l’Europe

YDE_weekend_in_StrasbourgStrasbourg a marqué une nouvelle étape pour les Jeunes Démocrates Européens dans leur cycle de réflexion après la problématique de l’emploi des Jeunes à Paris en novembre et à Kosice, Slovaquie en décembre. Lors d’une journée de travail sur l’Europe au cœur d’une des capitales européennes, les Jeunes Démocrates et les Jeunes Forces Démocrates ont accueilli les délégations européennes des Jeunes Démocrates Européens (jeunes du Parti Démocrate Européen) le samedi 14 décembre. Les futures élections européennes ont été au cœur des préoccupations sous différents angles : l’apport du local et de la jeunesse. More…

Young Democrats for Europe (YDE)
Jeunes Democrates Europeens (JDE)
YDE est l’aile jeunesse du parti européen. Nous acceptons le rôle clé des principes démocratiques, souligné dans le traité de Lisbonne et inscrit dans nos convictions politiques: démocratie, liberté, égalité, participation, durabilité et solidarité.

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