Résolution pour une véritable citoyenneté européenne

À bientôt 30 ans, la citoyenneté européenne se cherche toujours. Il faut dire que l’union politique qui devait voir le jour avec l’Union européenne ne cesse d’être remise en question par les difficultés de coordination des Etats membres. La crise financière, l’accueil des migrants ou encore la gestion de l’épidémie de la COVID-19 ont montré que derrière le concept d’union se cachaient bien des réalités.

 

C’est pourquoi nous Jeunes démocrates européens œuvrons pour faire de la citoyenneté européenne une réalité pour les 450 millions de citoyens européens.

 

Si la définition de citoyenneté européenne par le traité de Maastricht prévoit qu’“Est citoyen de l’Union toute personne ayant la nationalité d’un État membre”, nous l’interprétons au sens large : comme la qualité d’un citoyen, appartenant à une communauté qui est plus que la somme des Etats qui la composent et représentant un ensemble de valeurs et de droits donnant accès à la participation à un espace public transnational.

 

Plus qu’une définition, nous pensons que la citoyenneté européenne doit devenir une réalité.

 

 

  • Rendre effectifs les droits accordés aux citoyens européens

 

Nous, Jeunes démocrates européens, saluons l’ensemble des droits obtenus par les citoyens européens depuis 1992. Mais bien qu’ils soient nombreux, nous déplorons que les citoyens européens n’en aient que très peu connaissance.

 

En tant que parti politique, il nous semble primordial que le droit de vote aux élections européennes et municipales, le droit de pétition ou encore le droit à l’initiative citoyenne européenne soient plus largement utilisés.

 

C’est pourquoi, nous renforcerons nos actions de communication et de formation sur ces droits. Pour que les modalités d’exercice de ces droits soient clairement accessibles et que les citoyens puissent effectivement s’en saisir.

 

Plus que la pédagogie, nous travaillerons, en collaboration avec les autres partis politiques européens, pour mettre en œuvre des outils dont nos sympathisants pourront se saisir afin de diffuser ces droits essentiels à la vie démocratique européenne.

 

Enfin, nous n’oublions pas l’ensemble des autres droits conférés par la citoyenneté européenne. Tant la liberté de circuler, la protection consulaire ou l’accès aux documents européens ainsi qu’au Médiateur européen sont de réelles avancées pour l’ensemble des citoyens de l’Union.

 

Nous gardons donc bien à l’esprit que c’est l’ensemble de ces droits qui doit être connu par les citoyens européens afin de les rendre effectifs. S’en priver c’est renoncer à l’un des fondements de l’Union européenne, c’est à dire l’exercice de sa liberté pleine et entière au sein d’un Etat de droit.

 

 

  • Accorder la primauté aux valeurs de l’UE sur les politiques qu’elle mène

 

Les valeurs de l’Union européenne sont multiples et sujettes à de nombreuses interprétations politiques. C’est pourquoi nous nous appuierons sur celles qui sont au coeur du corpus idéologique de nos partis membres tel que consacrées par l’article 2 du Traité sur l’Union européenne (TUE) c’est à dire : “la dignité humaine, la liberté, la démocratie, l’égalité, l’État de droit, ainsi que le de respect des droits de l’homme, y compris des droits des personnes appartenant à des minorités”.

 

Parce que nous sommes des démocrates, nous ne pouvons tolérer aucune violation de l’Etat de droit. La liberté d’opinion, de la presse, l’indépendance de la justice ou le contrôle du gouvernement sont le ciment de notre société. Si les diffuser à travers le monde est essentiel, nous devons auparavant nous assurer que ces principes sont garantis au sein des 27 Etats membres. Et ce n’est plus le cas.

 

C’est pourquoi, nous, Jeunes démocrates européens, sommes favorables à la mise en place de la conditionnalité des aides européennes au respect de l’Etat de droit. En effet, des mesures juridiques aussi lourdes que celles prévues par l’article 7 du TUE ne peuvent rester sans effet. Si l’argument financier ne résout pas tout, il agira comme un nouvel outil pour assurer le respect de la démocratie en Europe.

 

 

  • Assurer la légitimité de l’UE par la participation des citoyens à son fonctionnement

 

Les élections européennes de 2019 ont vu la participation des citoyens augmenter, et particulièrement celle des jeunes, pour la première fois depuis leur mise en place. C’est une première victoire et nous nous en félicitons. Pour autant nous nous devons de continuer à animer la démocratie européenne avec l’ensemble des moyens mis à notre disposition.

 

Pour cela, nous mettrons en place des temps d’échange destinés aux jeunes avec les dix élus qui nous représentent au Parlement européen. Ils sont notre force et notre légitimité, nous pourrons nous appuyer sur les compétences pour renforcer un système démocratique européen bien souvent éloigné de ses citoyens.

 

 

En plus de nous appuyer sur nos élus, nous nous positionnerons sur chaque Initiative citoyenne européenne (ICE) en cours afin de les rendre davantage accessibles et de démocratiser leur fonctionnement. En parler c’est les faire exister. Et sur la base des nombreuses pétitions mises en ligne, nous voulons que la jeunesse européenne s’empare de l’ICE qui permet de mobiliser l’ensemble des citoyens européens.

 

Enfin et parce qu’une démocratie ne peut s’envisager sans la confrontation et le débat d’idées, nous souhaitons que la prochaine Conférence sur l’avenir de l’Europe soit ouverte au plus grand nombre. Les agoras envisagées devront couvrir l’ensemble des sujets pour lesquels l’Union européenne est compétente, y compris pour ceux dont elle partage la compétence avec les Etats. Ces agoras devront être réparties physiquement dans chaque Etat membre pour toucher l’ensemble des citoyens et non pas qu’un public averti.

 

En tant qu’organisation de jeunesse et parce que nous sommes les futurs acteurs de l’Europe, nous insistons également sur la nécessité de dédier une agora à la jeunesse. Celle-ci se tiendra en ligne et de manière itinérante dans l’ensemble des Etats membres pour diversifier les publics.

 

CONGRES JDE 2020 : NOUVEAU BUREAU ELU

Le Congrès des Jeunes Démocrates européens (JDE) s’est tenu, en ligne, samedi 7 novembre. Il a permis aux 13 partis membres de l’organisation de jeunesse du Parti Démocrate européen de faire le bilan du mandat 2018-2020 et de préparer le prochain.

 

Avant de procéder au renouvellement du bureau, les JDE se sont agrandis avec l’arrivée d’un membre roumain, l’organisation de jeunesse Pro România Tineret. Le parti déjà associé aux JDE a souhaité officialiser son rapprochement notamment pour agir davantage sur la politique européenne et transmettre les valeurs qui sont les nôtres. Il permet également aux JDE d’être présent dans un pays supplémentaire important dans les Balkans orientaux.

 

Begoña Garteizaurrecoa (Euzko Gaztedi Indarra) qui ne s’est pas présentée à sa propre succession a ainsi laissé la place à Asier Areitio (Euzko Gaztedi Indarra) qui devient le nouveau Président des JDE. Élu à l’unanimité comme l’ensemble de son bureau, il a tout d’abord remercié Begona pour son travail ainsi que l’ensemble des partis qui le soutiennent de ce nouveau mandat.

 

Asier Areitio a annoncé vouloir travailler avec l’ensemble du bureau afin que les JDE deviennent une référence pour tous les jeunes en Europe qui soutiennent les valeurs de liberté et de démocratie, des valeurs qui sont, aujourd’hui plus que jamais, nécessaires pour faire face au populisme qui monte partout en Europe. C’est pourquoi il a insisté sur la nécessité pour les JDE de travailler à la diffusion des valeurs de l’UE, ciment de l’unité de la jeunesse européenne .

C’est Ugo Rostaing (Jeunes démocrates) qui a remplacé François Dogon (Jeunes démocrates) au poste de Secrétaire général. Ce dernier restera néanmoins membre du bureau pour les deux prochaines années.

 

Ugo Rostaing a également rappelé l’importance pour les JDE de s’imposer sur la scène européenne en s’appuyant notamment sur les élus européens ainsi que les associations qui font vivre la démocratie européenne. Il voit dans la Conférence sur l’Avenir de l’Europe une opportunité majeure pour la jeunesse qui ne cesse de démontrer ses engagements pour la planète, les libertés et l’égalité.

 

 

Le bureau 2020-2022 complet :

–     Président : Asier Areitio (Euzko Gaztedi Indarra)

–     Secrétaire général : Ugo Rostaing (Jeunes démocrates)

–     Trésorière : Cristina Gennari (Generazione Futura (Repubblica Futura))

–     Porte-parole : Sergio Soares (Junge Freie Wähler)

–     VP Communication : George Efstathiou (Symmaxia Neon)

–     VP Evènementiel : Miroslav Stanici (Pro România Tineret)

–     Santiago Guttierrez (Jóvenes Nacionalistas Canarios)

–     Anita Velic (Narodna stranka-REFORMISTI)

–     François Dogon (Jeunes démocrates)

–     Tina Andrioti (Neolaia Enosis Kentroon)

–     Alena Minns (Mladí Európania)

–     Eiza Gallo (PDE Italia youth)

 

Pour terminer, les délégués ont adopté le plan d’action du nouveau bureau ainsi que deux résolutions. Le plan d’action se fonde sur les priorités politiques portées par les résolutions. La citoyenneté européenne, via la promotion des valeurs de l’UE et la participation à la Conférence sur l’avenir de l’Europe ainsi que la transition vers une économie verte seront donc les deux fils directeurs de l’action du bureau JDE pour les deux prochaines années.

 

Résolution sur l’identité, la culture et l’éducation (Congrès YDE 2018)

Renforcer les valeurs européennes et l’identité partagée par la culture et l’éducation

Nous, Jeunes démocrates européens, considérons que les mouvements populistes et l’euroscepticisme croissants constituent une menace pour les valeurs européennes et les sociétés démocratiques. Nous considérons que la meilleure façon de relever ces défis est d’améliorer l’ouverture d’esprit et de développer la compréhension multiculturelle par le biais de l’éducation et de la culture.

Renforcer l’identité européenne commune

Nos sociétés européennes modernes sont le résultat d’une histoire commune et non le résultat d’une somme de récits nationaux uniques, nous pensons qu’il est nécessaire que les jeunes Européens prennent conscience de cette réalité. Et quels lieux seraient plus appropriés que les écoles pour assurer une transmission historique et un éveil citoyen ?

Peu coûteux et symbolique, les manuels d’histoire co-construits entre pays européens peuvent être une réponse appropriée. Reconnaissant les spécificités de chaque culture, ce manuel peut développer une perspective transnationale des relations entre les pays afin de proposer une Histoire commune et enrichie aux lycéens qui pourraient ainsi mieux comprendre chaque vision nationale.

Dans un contexte de tensions internes renouvelées sur le continent et face à l’émergence de forces politiques populistes, il est plus que jamais nécessaire de mener à bien ce projet.

Dans le droit fil de l’éducation scolaire, la Journée de l’Europe doit être un moment crucial dans l’éducation des jeunes Européens. Nous proposons de faire de cette journée une journée spéciale dans les écoles européennes, en particulier avec des événements spéciaux sur notre histoire et nos valeurs.

Améliorer la mobilité à travers l’Europe

Les taux de mobilité géographique au sein des pays de l’UE et entre les pays de l’UE sont d’environ un pour cent, ce qui est deux fois plus faible que les taux de mobilité aux États-Unis, au Canada ou en Australie.

Nous savons cependant que la mobilité géographique peut être un outil puissant pour lutter contre le chômage des jeunes et renforcer la cohésion européenne. Nous devrions également remarquer qu’aujourd’hui, les jeunes qui s’installent dans un autre pays de l’UE sont plutôt instruits et viennent de milieux favorisés, et sont moins susceptibles de souffrir de longues périodes de chômage. Notre défi est donc de développer la mobilité géographique pour tous les jeunes Européens.

Au cours des dernières décennies, l’Europe a lancé plusieurs programmes pour s’assurer que les Jeunes Européens soient en mesure d’acquérir une éducation ou une expérience professionnelle à l’étranger. L’ancien programme Leonardo, les actions Erasmus+ et Comenius en cours ont permis d’accroître la sensibilisation aux problèmes intra-européens.

Mobilité pour une courte période de temps, et abaissé les obstacles au déplacement à l’étranger pour étudier ou travailler. Mais il faut faire plus.

Nous plaidons en faveur du lancement de nouvelles initiatives à l’échelle européenne. Nous visons d’abord à accroître le soutien du programme Erasmus aux associations. Les jeunes Européens sont engagés dans de nombreuses associations pour mener et réaliser des projets dans différents domaines allant du sport à la lutte contre la pauvreté. Ces jeunes leaders devraient bénéficier davantage de l’action de l’UE pour encourager l’engagement des jeunes à travers le continent.

Deuxièmement, nous voudrions établir un cadre commun pour l’examen final de l’école secondaire afin d’initier une convergence en Europe pour l’accès à l’enseignement supérieur et à l’enseignement professionnel.

Troisièmement, nous pensons que le moment est venu de lancer un renouvellement des “classes européennes” initié par les pouvoirs publics. Davantage d’Européens devraient participer à ces cours et passer un semestre dans un autre pays européen avant d’avoir 18 ans.

Construire une politique culturelle commune pour les jeunes

Depuis 1992, la culture est une compétence européenne. Il est donc très important dans le processus de construction européenne : il permet de le considérer comme un projet global et pas seulement comme l’ajout de perspectives nationales. L’art et la culture ont un rôle important à jouer pour accroître le sentiment d’appartenance à une communauté et assurer l’intégration sociale, le développement économique, l’équité et l’inclusion. C’est pourquoi il est logique de le promouvoir à l’échelle européenne.

Il est nécessaire de rendre la culture accessible au plus grand nombre. Pour cela, d’une part, il pourrait être intéressant de relier des territoires où la culture n’est pas toujours accessible.

Tout d’abord, comme pour les capitales européennes de la culture en termes de sélection, nous pourrions imaginer des expositions itinérantes des plus grands musées européens dans des zones urbaines de taille moyenne qui n’ont pas de musées de renommée internationale et donnent ainsi un nouvel élan à la communauté artistique locale.

Parallèlement, des partenariats à long terme peuvent également être créés entre les différentes zones urbaines et les zones plus rurales, amenant ainsi des artistes de renommée internationale dans des zones qui n’y auraient pas eu accès autrement, et faisant la promotion réciproque d’œuvres qui ne l’auraient pas été autrement. Pour cela, une impulsion européenne serait pertinente.

D’autre part, nous devons admettre que l’Eurovision est actuellement le seul moment de l’année où les Européens se retrouvent côte à côte autour de leur télévision. C’est pourquoi nous pourrions imaginer la création d’un média européen dédié à la jeunesse, qui ferait prendre conscience de notre appartenance commune tout en montrant la richesse de la diversité de nos différentes nations.

Enfin, une troisième proposition pourrait être la création d’un “bon culturel” européen qui pourrait être distribué aux jeunes de 18 ans par le biais d’un système de partenariats avec différents instituts culturels leur permettant d’accéder gratuitement à une offre culturelle. Cela favoriserait l’accès aux pratiques culturelles de toutes sortes pour tous les jeunes Européens : l’opéra, le théâtre, mais aussi le cinéma et les concerts.

Ces trois propositions visent donc à sensibiliser l’opinion publique européenne à la culture, même en dehors des grands centres urbains, et à sensibiliser les jeunes à la richesse qui existe au sein de l’Union européenne.

 

Résolution sur la démocratie

Les intérêts nationaux prennent souvent le pas sur les intérêts européens communs, ce qui conduit à un manque d’unité et d’engagement en faveur d’un projet supranational solide et partagé.

En outre, la démocratie, les droits de l’homme et l’état de droit, que nous considérons comme les principaux atouts de l’Union européenne, ont été bafoués ces dernières années.

C’est pourquoi la souveraineté est devenue l’une des principales questions à traiter, c’est-à-dire le droit des citoyens de décider de leur propre avenir et de leur destin politique, économique et social. En effet, le concept de souveraineté doit être abordé conjointement avec la notion de démocratie. Nous ne pouvons accepter que les citoyens n’aient toujours pas accès à la souveraineté dans une société qui exige une plus grande participation politique et sociale. Nous nous opposons fermement à tout modèle de gouvernance qui empêche les citoyens d’y jouer un rôle actif.

En ce sens, les Jeunes Démocrates pour l’Europe défendent la souveraineté partagée entre l’Union européenne et les citoyens dans un cadre de gouvernance à plusieurs niveaux. En fait, la démocratie étant l’un des principaux piliers de la légitimité du projet européen, les Jeunes Démocrates pour l’Europe montrent leur fervent engagement envers les valeurs démocratiques de l’UE : égalité, inclusion, diversité, cohésion, tolérance et respect.

 

Les Jeunes Démocrates Européens en action !

A la suite de leur Congrès tenu à Paris le 1er octobre 2016, les Jeunes Démocrates Européens ont élu un nouveau Bureau pour un mandat de deux ans mené par : Antoine Carette comme Président, Vincent Delhomme comme Secrétaire Général, Begona Garteizaurrecoa comme Porte-parole, et Bettina Schwarz comme trésorière.

Venus de plus de quinze pays européens, les délégués et invités ont notamment débattu du besoin d’une implication plus forte des citoyens dans l’Union Européenne et des conséquences potentielles du Brexit. Antoine Carette, Président nouvellement élu, a fait remarquer que : « Les élections européennes doivent avoir un visage humain et être menées par des listes transnationales, comme le défend notamment Guy VERHOFSTADT. »

A cette occasion, une nouvelle organisation en Grèce a rejoint les Jeunes Démocrates Européens : les Jeunes de l’Union des Centristes (Νεολαία Ένωσης Κεντρώων), dont le parti a récemment fait son entrée au Parlement grec. Les Jeunes Démocrates Européens comptent désormais onze organisations membres dans neuf pays européens.

Les Jeunes Démocrates Européens sont la branche jeune du Parti Démocrate Européen et une des branches jeunes du groupe parlementaire ADLE. Le Parti Démocrate Européen est un des partis politiques européens officiellement reconnus par le Parlement européen.

Fondés en 2007, les Jeunes Démocrates Européens ont pour but principal l’établissement d’une Union européenne plus forte et plus intégrée dont ils défendent les valeurs cardinales : démocratie, liberté, égalité et solidarité. Ils promeuvent la participation de la jeunesse et se battent pour les défis auxquels ils font face comme l’emploi et la mobilité. Ils combattent le populisme et l’extrémisme sous toutes leurs formes.

Young Democrats for Europe (YDE)
Jeunes Democrates Europeens (JDE)
YDE est l’aile jeunesse du parti européen. Nous acceptons le rôle clé des principes démocratiques, souligné dans le traité de Lisbonne et inscrit dans nos convictions politiques: démocratie, liberté, égalité, participation, durabilité et solidarité.

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