Centenaire du 11 novembre

Il y a cent ans aujourd’hui, les clairons retentissaient sur le front et que les cloches sonnaient à l’arrière pour annoncer l’armistice. La jeunesse européenne venait de payer le plus lourd tribut de son histoire. Sur les 9 millions de morts et plus de 6 millions de blessés, la plupart avaient en effet moins de 35 ans. Saluons ceux qui comprirent tôt que seule l’amitié entre nos deux peuples appuyée sur une organisation commune des Etats, et ce même si elles étaient peu évidentes en 1918, permettrait de ramener durablement la paix sur le continent européen. Les traités de Locarno de 1925, sous l’impulsion de Gustav Stresemann et Aristide Briand furent une tentative quasi-unique de permettre la réconciliation franco-allemande, avant la montée des dictatures nationalistes. Il faudra attendre la fin du second conflit mondial, la création de la communauté européenne et la signature du Traité de l’Elysée en 1963 pour que les jeunes Allemands et les jeunes Français se considèrent enfin comme des frères.

Cent ans après la fin de la première guerre mondiale, notre génération porte une responsabilité immense. Sachant la valeur de l’union entre nos peuples, nous ferons tout pour qu’elle se renforce plutôt qu’elle ne s’affaiblisse. En hommage aux jeunes Européens morts sur les champs de bataille, nous prenons l’engagement de continuer à nous battre pour que jamais ne s’éteigne l’amitié entre nos deux nations.

Tribune co-signée par nos membres français et allemand – Jeunes Démocrates et Junge Freie Wähler.

 

Photo: VISITFLANDERS

Bienvenue aux Jeunes des Freie Wahler

Les Jeunes Démocrates Européens ont le plaisir d’accueillir un nouveau membre: Junge Freie Wahler. Nous sommes particulièrement heureux d’étendre notre organisation en Allemagne, l’Etat member de l’Union européenne le plus peuplé.

Nous sommes également content d’avoir été invités au Congrès fondateur des JFW en janvier dernier. Depuis 2014, les membres des JFW sont actifs au sein des JDE/YDE et du PDE and nous sommes heureux qu’ils nous rejoignent officiellement.

Pour Antoine Carette, Président des JDE/YDE : “Nous accueillons chaleureusement la candidature des JFW comme le résultat d’une relation informelle se passant depuis plus  de 2 ans. Nous partageons le même intérêt pour une Europe plus démocratique. En effet, nos organisations luttent pour promouvoir et réaffirmer l’importance du rôle des citoyens dans le processus décisionnel aussi bien de l’Union européenne qu’au niveau national. Pour réussir cet objectif, nous devons réunir tous les Démocrates à travers l’Europe et renforcer notre coopération. “

Comme Michael Schultheis – Président des JFW – le souligne: “Nous sommes très content de faire partie des JDE/YDE. En cette période où le populisme devient de plus en plus fort, il est important que nous en tant que pro-européens travaillons ensemble et luttons pour une Union bénéfique pour tous.”

Un couple franco-allemand qui s’essouffle

Le 18e Conseil des ministres franco-allemand s’est tenu cette le 7 avril dernier à Metz, ville située dans un territoire au cœur des relations franco-allemandes, l’Alsace Moselle, longuement disputée par les deux Etats et aujourd’hui symbole de leur réconciliation.

Les enjeux de ce 18e Conseil, relevés par ce contexte local, étaient particulièrement forts, sur fond de crise des migrants et de danger terroriste, deux domaines sur lesquels les deux pays connaissent de profonds désaccords. L’intensification de la relation franco-allemande était aussi au menu, s’agissant des coopérations prioritaires pour la croissance et l’emploi, par le biais de l’échange culturel, linguistique, et de l’accroissement de la mobilité chez les jeunes.

Une grande messe symbolique plus qu’opérationnelle

Avec tant de sujets d’importance, ce Conseil des ministres n’aura pourtant pas permis d’avancées concrètes. Concernant la crise des migrants, aucune solution complémentaire à l’accord EU-Turquie n’a été avancée, alors même que le flux est loin d’avoir été endigué. La voie de la responsabilité en Europe sera celle de la mise en place d’un corps de garde-frontières et de garde-côtes européens, qui permettra la régulation de l’arrivée des migrants dans le respect des valeurs du droit d’asile qui sont celles des Etats membres de l’Union européenne.

Sur la question cruciale de lutte contre le terrorisme, même si l’on ne peut que se féliciter de la récente adoption de la directive sur le PNR, dans une version qui ne va pas aussi loin que celle défendue par le groupe ADLE, force est de constater que les Etats membres et en particulier la France et l’Allemagne ne vont pas au fond du problème pour élaborer une réponse de sécurité efficace aux attaques terroristes. Ainsi, le renforcement et l’extension des prérogatives de l’Agence de renseignement européenne, Europol n’a pas été évoqué, or, les carences en la matière ont été maintes fois constatées.

Même si la France et l’Allemagne se sont réengagé à renforcer leurs coopérations bilatérales dans de nombreux domaines, notamment par la mise en place d’un Conseil franco-allemand de l’intégration, aucun nouvel engagement sérieux n’a été pris sur les thématiques de jeunesse. L’incompréhension demeure après les signaux négatifs envoyés par la France dans sa remise en cause des classes bilingues, principal moteur de l’apprentissage de l’allemand.

“Il est temps que la France et l’Allemagne défendent des réponses communautaires”

La stagnation des relations franco-allemandes n’est pas uniquement un problème pour les deux pays. Par leur poids démographique, économique, politique et leur statut de Membres fondateurs, ils sont les moteurs d’une Europe encore largement – malheureusement – inter-gouvernementale. Leur mésentente ou, pire, l’ignorance qu’ils se manifestent sont particulièrement préjudiciables au moment où l’Union européenne doit faire face à des crises existentielles. Il est temps que les gouvernements nationaux, et singulièrement la France et l’Allemagne, prennent leurs responsabilités pour défendre les réponses communautaires nécessaires. Ce qui ne se passera sûrement pas comme des élections auront prochainement lieu dans les deux pays.

Tristan ATMANIA (@ATMANIATristan)

Photo: Présidence de la République

22 janvier : Anniversaire de l’amitié franco-allemande

Le 22 janvier 1963, plusieurs siècles de guerres et d’inimitié au coeur même de l’Europe sont destinés à prendre fin. Charles de Gaulle et Konrad Adenauer signent le Traité de l’Elysée à Paris, et transforment une rivalité ancienne en amitié durable. Au cours des 52 années qui suivirent, le respect franco-allemand s’accrut avec le temps. Cette amitié est essentielle, non seulement pour ces deux Nations, mais également pour l’Europe entière. L’Allemagne et la France sont toujours activement engagées dans l’impulsion de l’intégration européenne – l’UE sans ces deux Etats serait inconcevable pour beaucoup. C’est pourquoi le siège du Parlement européen se situe à Strasbourg, précisément à la frontière franco-allemande.

Le 13 novembre 2015 fut une journée sombre dans l’histoire franco-allemande. Tandis que les Parisiens se divertissaient au restaurant, que les touristes se baladaient et que 80 000 supporters de football suivaient avec passion le match de football entre la France et l’Allemagne, la capitale hexagonale fut le théâtre de l’une des pires attaques terroristes qu’elle ait jamais connues. Au milieu du deuil, de la colère, des questionnements, du désespoir et de la compassion, l’amitié franco-allemande se solidifia plus que jamais dans l’histoire de cette relation. Combien de citoyens parisiens ouvrirent leurs portes afin d’offrir un refuge aux supporters de football de ces deux pays ? L’Allemagne exprima également à plusieurs reprises ses condoléances. Après ces terribles attentats, la France et l’Allemagne se rapprochèrent encore davantage. Ces deux nations sont aujourd’hui encore plus engagées ensemble pour la paix et l’amitié, entre elles comme au sein de l’Europe et du monde.

Bettina Schwarz

(Photo: Mark_K_)

Young Democrats for Europe (YDE)
Jeunes Democrates Europeens (JDE)
YDE est l’aile jeunesse du parti européen. Nous acceptons le rôle clé des principes démocratiques, souligné dans le traité de Lisbonne et inscrit dans nos convictions politiques: démocratie, liberté, égalité, participation, durabilité et solidarité.

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