Les JDE signent un appel pour des solutions pour l’intégration des réfugiés et l’emploi des jeunes

Investir dans des solutions pour les réfugiés et les migrants et dans la création d’emplois de qualité pour les jeunes

Des Jeunes de toute l’Europe ont été profondément touchés par la crise des réfugiés et des migrants et ont souvent été les premiers à intervenir pour protéger des vies humaines. Des ONGs et en particulier des organisations de jeunesse ont fait de leur mieux pour traduire la bonne volonté des jeunes en des réponses adéquates aux besoins urgents des migrants et des réfugiés aux niveaux local et national. Des jeunes gens, travaillant souvent comme bénévoles, contribuent à enrayer une crise humanitaire à travers l’Europe.

Comme la Commission européenne lance des propositions pour faire face à la crise des réfugiés aujourd’hui – nous affirmons qu’il est urgent d’obtenir une solution européenne à la crise de migrants et des réfugiés mettant l’accent sur la solidarité et les valeurs européennes. L’Europe ne peut pas et ne doit pas retourner aux frontières nationales.

Des Jeunes veulent continuer à participer à une solution européenne à cette crise, estimant que cette solution va créer plus d’offres d’emploi de qualité pour les jeunes, y compris pour les réfugiés et les migrants eux-mêmes.

Nous demandons que des efforts mettent l’accent sur les points suivants :

  • Accueil des réfugiés et des migrants : pour s’assurer que les réfugiés et les migrants sont traités d’une manière protégeant leurs droits, étant conforme aux valeurs européennes et créant des emplois en Europe – les frontières de l’UE devraient être en Europe et non externalisées en Turquie ou dans d’autres pays.
  • Programmes humanitaires pour fournir des services et des conditions décentes pour et avec les migrants et les réfugiés. Ceci doit inclure un soutien sur mesure pour les réfugiés et les migrants.
  • Programmes d’intégration afin d’impliquer les réfugiés et les migrants dans les collectivités locales. Les Jeunes et les organisations de jeunesse sont particulièrement bien placés pour mener cet effort, compte tenu de notre attitude ouverte et accueillante aux réfugiés et aux migrants. Bien fait, ceux-ci peuvent permettre l’intégration et l’harmonie sociale – un exemple étant les programmes d’éducation à la citoyenneté et à la paix qui peuvent faciliter les échanges au sujet de l’identité. Ils peuvent également créer de nombreux emplois de qualité pour des jeunes européens, réfugiés et migrants, notamment par grâce aux qualifications et compétences acquises par le biais de programmes d’apprentissage non formels.

Actions concrètes d’organisations de jeunesse : 

  •  Des volontaires de Don Bosco Youth-Net en Allemagne, Italie, Espagne et Autriche ont proposé des cours de langue gratuits et des activités sportives et ludiques aux jeunes réfugiés, facilitant ainsi l’intégration aux communautés locales.
  • Les scouts ont fourni des tentes, du matériel médical, organisé des collectes auprès des populations locales, préparé de la nourriture en suivant les croyances religieuses et organisé une distribution quotidienne.

Le communiqué entier est disponible en anglais  ici.

Signataires: Austrian Youth Council, European Liberal Youth, Federation of Young European Greens (FYEG), Young European Socialists,  Don Bosco Youth-Net, European Federation for Intercultural Learning (EFIL), World Organization of the Scout Movement (WOSM), Young Democrats for Europe (YDE). Coordination par European Youth Forum.

EYE 2016: Ensemble nous pouvons changer les choses !

Le European Youth Event (EYE2016) s’est tenu ce weekend au Parlement Européen à Strasbourg. Cette seconde édition du forum a attiré pas moins de 7000 jeunes venus de toute l’Europe, prêts à discuter des défis actuels et à venir auxquels doit faire face l’Union européenne. Les débats ont été conduits par des figures pertinentes de la vie politique et de la vie civile européennes. Ces personnes, en plus de partager leurs expériences et leurs connaissances sur des thèmes spécifiques, étaient prêtes à écouter les points de vue des jeunes.

« Ensemble, nous pouvons changer les choses » était la devise choisie pour l’évènement. Le programme commençait le vendredi par la cérémonie d’ouverture en compagnie de Sylvie Guillaume et Mairead McGuinness (Vice-Présidentes du Parlement européen), Johanna Nyman (Présidente du Forum de la Jeunesse Européenne) et Roland Ries (Maire de Strasbourg). Le message passé était clair : Les jeunes générations sont les prochains acteurs de la politique européenne, ceux qui formeront le futur de l’Union européenne. Les jeunes en Europe ne devraient pas se sentir exclus mais devraient devenir les acteurs et être écoutés sur le développement de l’Union européenne. Il y a un énorme potentiel d’idées et de solutions innovantes à prendre en compte.

Les Jeunes Démocrates Européens étaient représentés par des délégués de France, d’Allemagne,  du Pays Basque, de Slovénie et de Slovaquie. Une fois de plus, nous avons défendu avec vigueur et conviction notre engagement pour une Union européenne plus démocratique et forte.

La séance plénière d’ouverture, célébrée le vendredi dans l’hémicycle, a été l’occasion de voir une incroyable atmosphère vibrante de milliers de jeunes européens totalement engagés et intégrés à la politique européenne pour un jour.

Le programme était organisé autour de cinq principaux  thèmes :

Guerre et Paix : Perspectives pour un monde en paix.

Apathie ou Participation : Agenda pour une démocratie vivante

Exclusion ou Accès : Mesures importantes contre le chômage des jeunes

Stagnation ou Innovation : Le travail dans le monde de demain

Faillite ou Réussite : Nouvelles voies pour une Europe durable.

Parmi tant d’autres, certains des sujets les plus attendus ont été comment gérer la crise des réfugiés, l’accord controversé TTIP (TAFTA) avec les États-Unis, l’évasion fiscale, l’entrepreneuriat, le défi climatique et l’importance de la démocratie.

Des débats politiques, des ateliers interactifs et des activités éducatives, en plus de la musique et des performances artistiques ont complété un weekend stimulant au cours duquel l’Identité européenne est sortie renforcée. Les conclusions obtenues seront discutées dans les nombreuses commissions parlementaires du Parlement européen à l’automne prochain.

Si ce weekend a montré quelque chose, c’est qu’en dépit de la difficulté et de l’incertitude de cette démarche, il y a toujours un espoir de continuer à construire une Union européenne forte. Le succès et le future de cette démarche sont dans nos mains et nous avons besoin d’être clair sur le chemin que nous voulons suivre car ensemble nous pouvons changer les choses !

 Irati Oleaga
@oleaga_irati

Merci à Marielle de Sarnez et Robert Rochefort d‘avoir sponsorisé nos groupes.

La jeunesse exige que l’élection du Président de la Commission européenne demeure démocratique

Communiqué commun à plusieurs organisations jeunes de partis politiques européens, suite aux discussions des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UE sur le blocage du processus d’élection du Président de la Commission dit “Spitzenkandidaten”.

Les élections européennes de 2014 furent la première fois où les électeurs eurent la possibilité de s’exprimer sur l’identité du Président de la Commission européenne, lorsque les cinq grands partis politiques européens choisirent des candidats qui devinrent connus par l’expression allemande “Spitzenkandidaten“. Les principales organisations jeunes de partis politiques européens ont défendu fortement ce système démocratique, alors que circulent des informations selon lesquels presque tous les chefs d’Etat ou de gouvernement de l’Union prévoient de revenir au système précédent, selon lequel ils décident de la nomination du Président de la Commission, seuls et derrière des portes closes.

L’Union européenne fait face à des défis à tous niveaux, et un leadership européen clair est essentiel afin que l’Europe agisse de façon unie pour résoudre ses enjeux existentiels. Il est donc vital, pour le futur de l’UE, que son système devienne de plus en plus démocratique et transparent. Le processus d’élections européennes déterminant le prochain Président de la Commission fut une avancée majeure pour le pouvoir des citoyens de choisir la direction qu’adopte l’UE, ajoutant à la fois transparence et plus de légitimité démocratique au processus de sélection. Revenir en arrière représenterait un pas clairement en arrière dans la démocratisation de l’Union, démocratisation qui s’accroît pourtant depuis plusieurs décennies. Revenir en arrière serait d’autant plus négatif que les citoyens ont déjà le sentiment que l’UE manque de légitimité.

Le processus Spitzenkandidaten a permis de donner un visage aux dirigeants européens. Il a permis d’approfondir la démocratie dans l’Union, qui semble souvent très éloignée des citoyens – en particulier des jeunes. En 2014, le Forum Européen de la Jeunesse, en partenariat avec l’Université et la Ville de Maastricht et le média Euronews, a organisé le tout premier débat télévisé entre ces Spitzenkandidaten. Ce débat, diffusé en direct à des millions de téléspectateurs, fut focalisé sur les enjeux liés à la jeunesse. Au cours de la campagne électorale, le processus Spitzenkandidaten a permis d’offrir à cette élection une plus grande couverture médiatique et, dans plusieurs Etats membres, ce processus a même permis de mettre fin à la chute du taux de participation aux élections européennes. Un pas en arrière pour revenir au précédent système créerait le risque d’aliéner encore davantage les électeurs, en particulier les jeunes, souvent sceptiques à l’idée de participer à la vie politique traditionnelle. Afin de garantir un soutien populaire plus répandu, l’Union européenne se doit de devenir plus démocratique – et non pas moins.

Il est dans l’intérêt de nos dirigeants nationaux de soutenir la dynamique de démocratisation de l’Union européenne. C’est pourquoi nous exigeons qu’ils suivent l’appel récent du Parlement européen à sécuriser et à développer le système dit des Spitzenkandidaten

Après tout, n’est-il pas plus souhaitable que l’une des fonctions les importantes de l’UE revienne à quelqu’un choisi par 500 millions de citoyens plutôt que seulement par 28 chefs d’Etat ou de gouvernement ?

YFJ – European Youth Forum

YEPP – Youth of European People’s Party

DEMYC- Democrat Youth Community of Europe

FYEG – Federation of Young European Greens

EFAY – European Free Alliance Youth

LYMEC – European Liberal Youth

JEF – Young European Federalists

IFLRY – International Federation of Liberal Youth

IUSY – International Union of Socialist Youth

YES – Young European Socialists

YDE – Young Democrats for Europe/Jeunes Démocrates Européens

AEGEE-Europe – European Students’ Forum

Un couple franco-allemand qui s’essouffle

Le 18e Conseil des ministres franco-allemand s’est tenu cette le 7 avril dernier à Metz, ville située dans un territoire au cœur des relations franco-allemandes, l’Alsace Moselle, longuement disputée par les deux Etats et aujourd’hui symbole de leur réconciliation.

Les enjeux de ce 18e Conseil, relevés par ce contexte local, étaient particulièrement forts, sur fond de crise des migrants et de danger terroriste, deux domaines sur lesquels les deux pays connaissent de profonds désaccords. L’intensification de la relation franco-allemande était aussi au menu, s’agissant des coopérations prioritaires pour la croissance et l’emploi, par le biais de l’échange culturel, linguistique, et de l’accroissement de la mobilité chez les jeunes.

Une grande messe symbolique plus qu’opérationnelle

Avec tant de sujets d’importance, ce Conseil des ministres n’aura pourtant pas permis d’avancées concrètes. Concernant la crise des migrants, aucune solution complémentaire à l’accord EU-Turquie n’a été avancée, alors même que le flux est loin d’avoir été endigué. La voie de la responsabilité en Europe sera celle de la mise en place d’un corps de garde-frontières et de garde-côtes européens, qui permettra la régulation de l’arrivée des migrants dans le respect des valeurs du droit d’asile qui sont celles des Etats membres de l’Union européenne.

Sur la question cruciale de lutte contre le terrorisme, même si l’on ne peut que se féliciter de la récente adoption de la directive sur le PNR, dans une version qui ne va pas aussi loin que celle défendue par le groupe ADLE, force est de constater que les Etats membres et en particulier la France et l’Allemagne ne vont pas au fond du problème pour élaborer une réponse de sécurité efficace aux attaques terroristes. Ainsi, le renforcement et l’extension des prérogatives de l’Agence de renseignement européenne, Europol n’a pas été évoqué, or, les carences en la matière ont été maintes fois constatées.

Même si la France et l’Allemagne se sont réengagé à renforcer leurs coopérations bilatérales dans de nombreux domaines, notamment par la mise en place d’un Conseil franco-allemand de l’intégration, aucun nouvel engagement sérieux n’a été pris sur les thématiques de jeunesse. L’incompréhension demeure après les signaux négatifs envoyés par la France dans sa remise en cause des classes bilingues, principal moteur de l’apprentissage de l’allemand.

“Il est temps que la France et l’Allemagne défendent des réponses communautaires”

La stagnation des relations franco-allemandes n’est pas uniquement un problème pour les deux pays. Par leur poids démographique, économique, politique et leur statut de Membres fondateurs, ils sont les moteurs d’une Europe encore largement – malheureusement – inter-gouvernementale. Leur mésentente ou, pire, l’ignorance qu’ils se manifestent sont particulièrement préjudiciables au moment où l’Union européenne doit faire face à des crises existentielles. Il est temps que les gouvernements nationaux, et singulièrement la France et l’Allemagne, prennent leurs responsabilités pour défendre les réponses communautaires nécessaires. Ce qui ne se passera sûrement pas comme des élections auront prochainement lieu dans les deux pays.

Tristan ATMANIA (@ATMANIATristan)

Photo: Présidence de la République

Bienvenue aux Jeunes de l’Alliance des Citoyens de Chypre

Un mois avant les élections législatives à Chypre, les Jeunes Démocrates Européens sont heureux d’accueillir leur 2e organisation membre chypriote: les Jeunes des l’Alliance des Citoyens.

Ils vont promouvoir nos valeurs et idéaux démocrates et pro-européens lors de cette campagne.

Notre organisation est dorénavant présente dans 8 pays à travers ses 10 organisations membres.

Nous sommes également content d’accueillir un nouveau membre du Bureau en provenance de cette organisation : Kyriacos.

kyriakos

Young Democrats for Europe (YDE)
Jeunes Democrates Europeens (JDE)
YDE est l’aile jeunesse du parti européen. Nous acceptons le rôle clé des principes démocratiques, souligné dans le traité de Lisbonne et inscrit dans nos convictions politiques: démocratie, liberté, égalité, participation, durabilité et solidarité.

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